Les Pays-Bas ne se contentent pas de bien parler anglais : ils affichent un niveau qui dépasse parfois celui de certains pays anglophones natifs. À l’autre bout de l’échelle, la Hongrie, pourtant intégrée à l’Union européenne depuis deux décennies, reste en retrait malgré une réforme de son système éducatif. La Suède, elle, atteint des sommets : plus de 80 % de sa population manie l’anglais, alors qu’en Espagne, ce taux chute sous la barre des 25 %. Les chiffres, sans fard, dressent un portrait saisissant de l’Europe linguistique.
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Pourquoi le niveau d’anglais varie autant selon les pays d’Europe
Les écarts de maîtrise de l’anglais à travers l’Europe ne relèvent pas du hasard. Ils s’enracinent dans une mosaïque de facteurs : héritage historique, stratégies éducatives, rapports aux langues étrangères. Impossible d’attribuer la différence uniquement à l’école. La parenté linguistique fait une vraie différence : pour un Néerlandais ou un Suédois, l’anglais est proche, apprendre la langue ressemble à grimper une colline, plutôt qu’une montagne.
Dans les sociétés nordiques, l’anglais est partout. Version originale sur les écrans, documents administratifs, échanges professionnels, réseaux sociaux : autant d’occasions d’entendre et de pratiquer la langue. À Amsterdam ou Stockholm, changer de langue se fait sans hésiter, de la caisse du supermarché au rendez-vous d’affaires. À l’inverse, en France ou en Espagne, l’anglais a longtemps suscité méfiance ou distance ; les méthodes changent peu à peu, mais l’écart demeure tangible.
D’autres éléments complètent ce tableau : motivation individuelle, mobilité internationale, mais aussi la priorité donnée aux langues étrangères à l’école et dans les politiques publiques. La disponibilité de ressources numériques, la qualité de la formation des enseignants, l’ouverture culturelle jouent aussi en faveur des pays les plus en avance. Le classement des nations s’explique donc par la conjugaison de tous ces choix et leur impact quotidien sur l’apprentissage de l’anglais.
Quels sont les pays européens où l’anglais est le mieux parlé en 2024 ?
En matière de niveau d’anglais, l’Europe du Nord tient la corde. Les Scandinaves tutoient les sommets, Suède et Pays-Bas en tête, portés par une dynamique d’ouverture et un apprentissage très précoce. Dans ces pays, l’anglais se glisse partout dans la vie courante, du marché à l’entreprise, bien loin d’une simple langue de vacances ou d’études supérieures.
En haut du classement, on retrouve la Suède, les Pays-Bas, la Norvège, le Danemark et la Finlande. À Oslo, Helsinki ou Copenhague, les voyageurs constatent d’emblée cette aisance singulière, même hors des itinéraires touristiques. La communication coule de source, rendant le séjour bien plus fluide et agréable.
Juste derrière, la Belgique, l’Autriche et l’Allemagne bénéficient d’une jeunesse urbaine très polyglotte. Mais en descendant vers le sud, le contraste s’accentue : en France, en Espagne, en Italie, le rapport à l’anglais change du tout au tout. Les grandes métropoles tirent la moyenne vers le haut, alors qu’ailleurs, l’anglais reste cantonné au tourisme ou à certains milieux professionnels. L’écart générationnel achève de tracer la frontière entre l’aisance et l’effort.
Explorer ces destinations : immersion linguistique et expériences de voyage
Découvrir l’Europe, c’est aussi jongler avec les usages langagiers propres à chaque région. Le niveau d’anglais d’un pays transforme l’expérience du séjour. À Amsterdam, les habitants passent à l’anglais avec une rapidité déconcertante ; la barrière linguistique s’estompe si rapidement que les échanges paraissent presque naturels. La rencontre s’en trouve simplifiée.
Dans les destinations où l’anglais est omniprésent, chaque moment gagne en fluidité : prendre un transport, demander un renseignement, discuter avec un inconnu… tout devient plus accessible. Pour les adeptes des séjours linguistiques, cela crée de véritables occasions d’apprendre sans pression. En Suède, l’anglais se retrouve dans la sphère professionnelle comme dans les conversations du quotidien. En Finlande ou au Danemark, la signalétique, l’accueil à l’hôtel, l’animation des musées s’adaptent tout naturellement à ceux qui s’exprimeraient en anglais.
Pour guider le choix de la destination en fonction du confort linguistique recherché, quelques repères s’imposent :
- Les capitales du Nord, telles que Stockholm ou Copenhague, permettent aux voyageurs francophones de s’immerger sans crainte.
- Les grandes métropoles d’Europe centrale, comme Berlin, Bruxelles ou Vienne, multiplient les codes linguistiques et stimulent l’ouverture d’esprit.
- Plus au sud, sortir des grands centres urbains réinvente l’expérience : la langue anglaise y est résolument moins présente, et le voyage y prend des allures d’exploration authentique.
Le guide voyage de chacun ne ressemblera donc jamais à celui du voisin. Selon le lieu, la compétence en anglais devient un vrai passeport pour la rencontre, la découverte et l’autonomie, tout simplement.
Conseils pour choisir le pays idéal selon votre profil et vos objectifs
Savoir ce que l’on attend d’un séjour, c’est déjà définir son cap. Progression rapide en anglais, expérience professionnelle internationale, ou immersion culturelle totale : le choix du pays fait la différence. Pour ceux qui désirent évoluer dans un environnement où l’anglais s’utilise spontanément, les pays scandinaves, Suède, Norvège, Danemark, s’imposent d’eux-mêmes. Là-bas, la communication ne connaît guère de blocage et l’apprentissage s’en trouve accéléré.
Si les objectifs sont davantage tournés vers le développement de réseaux professionnels ou l’insertion économique, les métropoles du Benelux offrent une véritable ouverture. Bruxelles ou Amsterdam, par exemple, conjuguent activité internationale et diversité linguistique, idéales pour élargir ses horizons dans un environnement stimulant.
En fonction des envies, plusieurs scénarios s’ouvrent :
- Pour suivre un cursus universitaire en anglais, viser les Pays-Bas ou la Suède assure à la fois la qualité d’enseignement et un environnement réellement bilingue.
- Si l’intégration rapide reste une priorité, les capitales scandinaves permettent d’y parvenir sans heurt : l’anglais y est parlé par toutes les générations.
- Pour un séjour linguistique bref, la Belgique, l’Autriche ou certaines régions allemandes proposent un mélange de langues qui enrichit le parcours des apprenants.
Avant de partir, s’appuyer sur les ressources en ligne, sur l’intelligence artificielle ou des applications d’entraînement offre un vrai tremplin. Les possibilités d’apprendre évoluent vite, permettant de préparer son voyage à la mesure de ses envies et de ses objectifs, où que l’on choisisse de poser ses valises. L’anglais fédère, bouscule les frontières, et donne à chaque aventure une portée inattendue. Où que l’on aille, cette langue reste un pont à travers l’Europe.



























































